« L’égalité des chances signifie avoir les mêmes chances, options, avantages et résultats que les autre » (Université d’Ottawa, s.d.).
L’égalité
Selon l’Office des personnes handicapées du Québec, un traitement identique n’est pas synonyme de traitement égal. En effet, l’égalité suppose parfois qu’il faut traiter une personne différemment pour la traiter également. Toutes les personnes handicapées sont ainsi concernées, qu’elles aient des incapacités intellectuelles, motrices, sensorielles, organiques, des troubles envahissants du développement ou des problèmes graves de santé mentale, quels que soient leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur origine ethnique ou nationale, ou leur religion.
L’égalité constitue un idéal de société, et d’importants moyens doivent être mis en œuvre pour la réaliser. […] Cet idéal de société rejoint notamment les idées suivantes :
- l’accommodement par un traitement différent de la personne en fonction de ses besoins;
- la compensation des besoins liés aux déficiences, incapacités et situations de handicap, et la mise en place des services nécessaires (Office des personnes handicapées, 2009).
L’équité
Selon l’Office des personnes handicapées du Québec, l’équité vise la conciliation des devoirs et des droits des membres de la société, notamment du droit à l’égalité ainsi que des charges qui en découlent en fonction des situations concrètes et des circonstances.
Les choix que font les sociétés équitables respectent les valeurs d’égalité, de justice et de solidarité. L’équité permet de juger des charges et des ressources à consacrer à la satisfaction des besoins des personnes handicapées. L’équité sert ainsi à réaliser l’intégration sociale des personnes handicapées dans le respect des situations spécifiques propres à chacun (Office des personnes handicapées, 2009).
Un exemple pour mieux comprendre :
Sur les 40 étudiants, un étudiant est fonctionnellement non-voyant et un autre est dyslexique. L’enseignant donne un texte à lire aux étudiants. C’est une situation d’égalité, car l’activité est la même pour tous les étudiants. Toutefois, ce n’est pas équitable pour tous les étudiants : l’étudiant fonctionnellement non-voyant ne voit pas ce qui est écrit sur la feuille et l’étudiant dyslexique ne sera pas capable de terminer sa lecture à temps lorsque l’enseignant posera des questions sur le texte. Pour qu’il y ait équité, il faudrait peut-être agrandir le texte pour l’étudiant fonctionnellement non-voyant et mettre possiblement le texte sur un support audio ou permettre du temps supplémentaire à l’étudiant dyslexique.